Les Chroniques d'Isaia
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Les Chroniques d'Isaia

Bienvenue dans le monde des rêves, ami voyageur ! Tu découvriras ici l'univers d'Isaia, ses légendes, ses maléfices, ses héros de guerre et ses créatures mystiques. Deviens à ton tour un héros d'Isaia en pénétrant dans le JDR basé sur le roman!
 
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 Extrait chapitre 6 - "Le bal des vampires"

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MessageSujet: Extrait chapitre 6 - "Le bal des vampires"   Extrait chapitre 6 - "Le bal des vampires" Icon_minitimeDim 29 Nov - 13:18

La pièce dans laquelle elle venait de faire irruption était une immense salle de bal en marbre blanc, recouverte de grands miroirs bordés d’or et de fantastique lustres de cristal. Une vive lumière éclairait la pièce entière, bien que Zane n’eût su dire d’où elle provenait. Des centaines de personnes vêtues de riches habits et de costumes flamboyants valsaient sensuellement au rythme des violons et du son d’un instrument de cristal. Tous portaient d’étranges masques qui recouvraient la partie supérieure de leur visage. Certains d’entre eux se régalaient d’un nectar rouge sombre que des serveurs en costumes blancs apportaient continuellement. D’autres discutaient devant des miroirs qui, étrangement, ne reflétaient la silhouette d’aucune des personnes présentes…à part la sienne !

Peu à peu, les regards se posèrent sur la nouvelle venue. Hommes comme femmes semblaient la dévorer du regard avec un sourire que Zane jugeait inquiétant. Quelques secondes suffirent pour que plusieurs hommes masqués, vêtus de longues capes noires, l’entourent avec une célérité telle qu’elle n’eut pas le temps de les voir arriver.

L’un d’eux s’approcha d’elle en lui demandant son nom, tandis qu’un autre lui demandait d’où elle venait. Prise de panique, la jeune femme voulut s’éloigner, mais un troisième homme lui barra le chemin, la dévisageant sans dire un mot, un sourire charmeur étirant ses lèvres. La peur se lisait dans les yeux de la prêtresse qui, impuissante, restait immobile au milieu de ces prédateurs.

Puis il y eut cette personne.

A peine s’était-elle approchée que les trois hommes disparurent avec une rapidité surnaturelle. Zane ne se rendit compte de sa présence que lorsque les lèvres de cet homme effleurèrent galamment sa main gantée.

- Veuillez pardonner l’impolitesse de mes hôtes, dame. Je suis Valerius De Boisnoir, le maître des lieux, et vous êtes la bienvenue en ma demeure, belle inconnue.

L’homme qui avait parlé était de grande taille, le visage caché par un masque noir qui ne laissait paraître que ses yeux argentés et ses fines lèvres rouges. Ses longs cheveux noirs, attachés à l’aide d’un ruban blanc, tombaient le long d’une lourde cape noire attachée à l’aide d’une fibule d’argent. Il portait une chemise blanche à jabot par-dessus laquelle il avait revêtit une veste de velours noir, ainsi qu’un pantalon, des bottes et des gants de même couleur.

Lorsque le regard de Zane croisa le sien, elle se sentit complètement démunie, impuissante, puis irrémédiablement sereine et confiante, comme si les yeux de l’inconnu l’avaient enchaînée à lui.

- Excusez-moi, mon seigneur…je…mon nom…heu…je suis Zane Lumelian d’Andora. Est-ce vous qui…qui m’avez sauvée des griffes des…des loups ? Demanda-t-elle d’une voix hésitante.

- C’est moi, en effet, qui vous aie tirée des griffes des Garous. Ce sont de méprisables créatures qui infestent ma forêt depuis de nombreux siècles, et je suis navré qu’elles vous aient importunées au point d’abîmer votre si joli minois. Cependant, c’est un ravissement pour moi d’accueillir une si charmante dame au sein de ce manoir. J’espère que vous vous plairez parmi nous…

Zane ne put s’empêcher de rougir. Un tel langage, et de la part d’un homme qui dégageait un si grand charisme enchanteur… Elle avait l’impression d’être en face de l’homme des rêves, car tous deux étaient irrésistiblement attirants sans que Zane n’ait pu dire quelle en était la raison.

- Il y avait un homme avec moi. Un ami. Est-ce qu’il est ici ? Demanda-t-elle alors.

- Hélas, douce dame, je n’ai vu que vous, et si je n’étais arrivé à temps, vous seriez déjà en train d’hurler à la lune parmi ces bêtes infâmes ! Mais chassez ce chagrin qui rend votre regard si attirant, et laissez-moi vous guider sur les pas d’une danse…

L’inquiétude rongeait la prêtresse. Ash était peut-être en danger, ou peut-être était-il mort ! Elle se faisait un sang d’encre pour lui et brûlait d’envie de partir à sa recherche ! Mais le ton envoûtant de la voix de Valerius balaya de son esprit toute pensée qu’elle destinait à Ash. Devenue l’esclave de son regard d’argent, Zane se sentit lentement attirée vers lui. La main gauche de Valerius se posa alors sur sa taille tandis que sa main droite soulevait la sienne. Ce contact la fit frissonner, et elle se surprit soudain à désirer cette danse futile avec cet inconnu.

Elle ne pouvait détourner le regard de celui de cet homme, esclave de sa volonté, sentant son esprit se vider de toute pensée qu’elle destinait à un autre que lui. A travers ses gants, elle pouvait sentir ses mains glaciales qui, dans une tendre pression, l’enchaînait entièrement à lui. Leurs deux corps se touchaient à présent, et leurs regards étaient mêlés de telle sorte qu’elle se sentait fusionner corps et âme avec lui. Cette sensation, bien qu’extrêmement agréable, la terrorisait. Elle savait qu’au plus profond d’elle, elle voulait échapper à ce regard pénétrant, mais elle ne pouvait fuir.

Un violon entama alors une mélodie mélancolique et violente tandis qu’un homme se mit à chanter d’une voix pure, forte et presque anormale tant elle était fabuleuse. Alors elle se sentit entraînée dans une danse à laquelle elle n’entendait rien, poupée de chair entre les mains d’un manipulateur plein de délicatesse. Elle suivait inconsciemment les pas de Valerius qui marquaient le rythme et entama malgré elle une danse des plus sensuelles. Prisonnière du regard perçant de cet homme, elle était incapable de ressentir autre chose que de la fascination tandis que, peu à peu, le couple de danseurs quittait le sol pour poursuivre cette féerie dans un tango aérien que les hôtes admiraient non sans une certaine jalousie.

La peur de la jeune femme n’en fut que plus profonde, et bien qu’elle voulait se dégager de cette étreinte forcée, elle n’en trouvait ni la force ni le courage. Elle sentait son corps agir malgré elle, elle se sentait légère, si légère qu’elle flottait dans les bras d’un marionnettiste qui, habile, menait la danse en tirant avec une aisance effrayante les fils de sa charmante poupée de chair. Son regard était toujours prisonnier du sien tandis qu’elle faisait preuve d’une sensualité qui la couvrait de honte. Elle ne pouvait plus se contrôler, entre les mains de son bourreau mental, et la danse enflammée qui éveillait ses sens faisait de son esprit le théâtre de ses désirs insoupçonnés. Ce n’était pas elle qui se laissait ainsi entraînée dans des mouvements de danse d’une sombre passion. Cela ne pouvait être elle !
C’était comme si le regard de Valerius l’incitait à obéir à une forme d’inconscient…comme si ce regard hypnotique lui ouvrait une brèche dans son esprit…une brèche suffisamment large pour qu’il puisse s’y faufiler, et plier son esprit à ses moindres désirs. Elle n’était plus maître d’elle-même. Elle n’était même plus maître de ses sentiments. Elle voulait danser. Elle voulait se noyer dans ce regard. Elle voulait que ses mains ne lâchent plus jamais les siennes, et qu’il la désire autant qu’elle le désirait à cet instant.

Zane ne se sentit libre qu’une fois la danse terminée. De nouveau sur la terre ferme, elle ne parvenait pas à éclaircir ses pensées. Ce n’est que lorsque Valerius la lâcha et détourna son regard qu’elle se mit à éprouver de la crainte et de la confusion. Jamais elle ne s’était sentie si vulnérable face à une personne matérielle. Une peur viscérale l’anima, et elle se mit à rougir de honte quant aux sentiments qu’elle venait d’éprouver. Avait-elle était la proie d’une hallucination ? Avait-il suggéré à son esprit cette danse hypnotique ?

Elle n’aimait pas cet homme ! Elle voulait partir d’ici, s’enfuir au plus vite, et retrouver Ash ! Elle détestait cet homme ! Il la terrorisait ! Elle devait le fuir, maintenant, trouver un moyen d’échapper à ce regard magnétique !

Voyant que tous les regards des autres nobles se posaient sur Zane, et que celle-ci semblait perdue et apeurée, Valerius la prit par la main et l’entraîna de force dans une pièce à part. Celle-ci voulut échapper à son emprise, mais ce contact réveilla de nouveau d’étranges émotions qui l’obligeaient à le suivre. Il verrouilla la porte derrière lui et invita Zane à s’asseoir dans l’un des nombreux fauteuils de ce qui semblait être une chambre.

L’endroit ressemblait au petit salon, mais en plus grand, avec un lit à baldaquin aux draps de satin et aux rideaux de velours. Quelques chandeliers éclairaient la pièce d’une lumière tamisée, presque intime. Les mêmes tableaux lugubres pendaient aux murs, représentant des paysages torturés, tumultueux et mélancoliques, inspirant autant d’effroi que de fascination. Une horloge aux aiguilles crochues cliquetait et faisait écho aux sons cristallins de la salle de bal. Nulle fenêtre, mais des rideaux de velours couvraient certaines parties des murs. Dans un coin trônait également une magnifique statue représentant deux amants enlacés dont les visages semblaient fusionner, leurs mains s’enfonçant presque dans le corps de l’autre dans un mouvement passionné. Enfin, assise sur un coussin de velours, une magnifique poupée de porcelaine, fissurée au niveau du cou, avait basculé sa tête, ses petites billes luisantes, son sourire étrange semblant vouloir murmurer un terrible secret, et ses petites mains reposant près de son corps éternel.

Elle portait les mêmes habits que Zane.

Valerius retira alors son masque, laissant apparaître les traits fins d’un homme d’une trentaine d’années, ainsi que ses gants, dévoilant une peau aussi pâle que la lune.

- Je suis navré, dit-il, je n’ai rien à vous offrir pour vous restaurer. Du moins pour le moment, rassurez-vous. Je m’excuse si je vous ai brusquée. Vous vous sentirez sans nul doute mieux loin de cette foule mondaine qui vous observe comme si vous étiez une curiosité venue d’ailleurs…

- Mais n’est-ce pas ce que je suis ? Répliqua Zane qui semblait avoir repris un peu d’assurance, fuyant néanmoins le regard dangereux de cet homme qu’elle craignait malgré elle.

- Certes oui, mais cela ne saurait durer infiniment, belle dame…

- Est-ce que je suis votre prisonnière ? Questionna-t-elle d’une voix qui se voulait ferme, mais qui trahissait sa peur.

A cette question, Valerius laissa échapper un doux rire. Un sourire moqueur étira ses lèvres tandis qu’il contemplait la jeune femme.

- Allons, me prendriez-vous pour un mufle sans scrupule ? Bien sûr que vous êtes libre ! Cependant, je vous conseillerais d’y réfléchir à deux fois avant de nous quitter…

- Pour quelle raison ? S’indigna Zane qui trouva le courage de regarder l’homme en face.

- Tout simplement parce que les Garous ont envahis ce territoire, et que vous vous trouvez dans le seul lieu sûr de la Forêt Noire…

- Je m’en moque ! Je dois retrouver mon ami ! Sa vie est plus importante que ma propre sécurité ! Cria-t-elle en le défiant du regard.

Zane se leva et se dirigea vers la porte, mais tandis qu’elle la déverrouillait, la main blanche de Valerius claqua violemment sur le bois de la porte, empêchant la jeune femme de sortir. Zane sursauta, et eut un vif mouvement de recul. Voyant que Valerius ne semblait pas vouloir lui faire de mal, elle répliqua d’un ton ferme :

- Alors j’avais vu juste, vous me retenez prisonnière, c’est ça ?

- Il y a derrière cette porte plus de cent personnes qui rêvent de goûter à votre sang, et je suis le seul être capable de les en empêcher. Si vous passez cette porte, vous vous offrirez sur un plateau à des assassins qui ne vivent que pour savourer le divin nectar qui coule dans les veines des créatures telles que vous.

- Faut-il que je vous supplie pour que vous me laissiez partir ? Ajouta-t-elle en ignorant les paroles de son bourreau.

Zane tentait vainement d’ignorer ce que Valerius venait de lui révéler. Bien qu’elle fût en terres chaotiques, elle ne pouvait admettre que les personnes qu’elle avait vues pouvaient se repaître de sang comme l’auraient fait des goules. Sans doute était-ce un mensonge pour qu’il la garde ici plus longtemps ! Mais elle ne voulait pas rester en ces lieux. Sa place était aux côtés d’Ash !

Désireuse de montrer qu’elle n’était pas femme à se laisser faire, elle saisit la poignée de la porte et tira de toutes ses forces, mais Valerius ne céda pas, bien au contraire. Il la saisit par les bras et la plaqua contre le mur, face à lui. Zane tenta de se débattre, mais la force de cet homme était telle qu’elle se sentit incapable de faire le moindre mouvement. A nouveau, le contact froid de ses mains sur sa peau la fit frissonner, et de nouveau la peur envahit son esprit, s’ancrant profondément dans son regard qui se plongeait malgré elle dans celui de Valerius.

- Vous avez le droit de me supplier, mais je ne vous laisserai pas partir. J’ai d’autres projets pour vous, Zane…

- Je pensais que vous n’étiez pas un mufle sans scrupule ! Rétorqua-t-elle d’une voix tremblante.

- Cela sonnait-il comme un mensonge ? Peu importe, vous changerez très vite d’opinion, croyez-moi…

Valerius sourit, dévoilant ses deux longues canines blanches.

Alors Zane comprit.
Il n’était pas humain.

Sauvée du danger que représentaient les Garous, elle était peut-être tombée entre les mains d’une créature bien plus cruelle encore.

La peur prenait peu à peu possession d’elle. Elle luttait pour la dominer, mais tout son corps tremblait entre les mains de la créature. Elle soutenait le regard de Valerius avec une volonté admirable, mais inutile.

- Qu’êtes-vous… ? Souffla-t-elle, terrifiée.

- Un vampire. Nous étions humains, autrefois. Mais des Angus nous ont jeté une terrible malédiction, et la marque des ténèbres a dévoré notre âme, nous condamnant à errer à jamais dans l’obscurité. La malédiction des Angus nous force à boire le sang des humains, en plus de leurs âmes. C’est ainsi que mon peuple survit depuis l’Âge Noir. Nous élevons des humains dans nos souterrains afin de continuer notre existence devenue éternelle, et, plus nous nous nourrissons, et plus nous nous découvrons de nouveaux dons… Il y a peu, certains d’entre nous ont trouvé le moyen de l’insuffler à des humains…le pouvoir de…transmettre cette formidable malédiction…que dis-je !...d’offrir à cette race faible l’honneur de s’élever au rang d’être supérieur…

- Qu’allez-vous faire de moi ? Questionna Zane dont la voix trahissait sa crainte.

- Quelques minutes de souffrance pour une éternité de plaisirs…n’ayez nulle crainte, je serai doux, vous ne souffrirez pas longtemps…mais avant cela…
Valerius approcha son visage de celui de la prêtresse. Il la sentait frémir entre ses mains puissantes. Cela ne faisait que renforcer le plaisir qu’il avait à la dominer. Plongeant son regard dans le sien, il n’eut aucun mal à trouver une faille en elle et la faire plier à sa volonté. Petit à petit, il relâcha son étreinte. Zane n’était plus qu’un pantin inerte à peine capable de respirer, toujours debout contre le mur, hypnotisée par les yeux d’argent du vampire.

- Qu’est-ce qui vous donne la force de lutter, Zane ? Pourquoi me résistez-vous ?
Les lèvres de la jeune femme tremblaient. Bien qu’elle tentât de toutes ses forces de dresser une barrière dans son esprit, elle sentait que Valerius pouvait lire en elle. Elle le sentait à l’intérieur d’elle-même, explorant son âme, sillonnant les méandres de son esprit, tournant les pages du livre de son âme pour y lire ses plus intimes secrets…

- Ha, je vois…c’est cet homme, n’est-ce pas ? Il vous a lâchement abandonnée…trois longues années, seule, à la merci d’une cruelle souffrance…et vous l’aimez encore ? Pauvre chose…

Non ! Il n’avait pas le droit ! Personne n’avait le droit de dévoiler ainsi ce qui se cachait dans ce sombre coffre qu’était son cœur ! Pourquoi fallait-il qu’il ravive ce qu’elle tentait vainement d’oublier ? Pourquoi cherchait-il à frapper là où il savait pertinemment qu’il infligerait les pires souffrances ?
Ca suffit !

Non !

- Votre cœur s’afflige de doutes et de peines inutiles. Venez à moi. Je vous offrirai l’amour qu’il ne pourra jamais vous donner, lui murmura-t-il alors au creux de l’oreille.

Il se recula un peu de la jeune femme et tendit une main vers elle. Zane ne se sentait plus elle-même. Valerius cherchait à la déstabiliser, à lui faire douter d’un amour qu’elle savait partagé.

Mais c’était faux. Tout était faux.

Depuis le début, elle se mentait à elle-même. Florian l’avait abandonnée. Elle était seule maintenant. Et c’était la raison pour laquelle elle était partie. Parce qu’elle avait cru pouvoir en aimer un autre, pour oublier cette douleur immortelle qui habitait son âme. Cet amour était une épine plantée loin dans son cœur, et Valerius lui offrait de la retirer pour en apaiser les souffrances.

C’est ainsi que, sans réellement savoir comment, elle se laissa glisser dans les bras du vampire. Elle se sentait anéantie et harassée. Elle ne voulait plus souffrir. Elle ne voulait plus penser à lui. Elle voulait s’endormir dans les bras de cet homme, et ne plus jamais se réveiller…

Profitant de cette faiblesse, Valerius empoigna la jeune femme et retira l’un de ses gants. Ses lèvres parcoururent la peau si douce de la prêtresse, puis ses dents déchirèrent lentement sa chair, faisant perler quelques gouttes de sang qu’il aspira avec volupté. Le liquide rouge et chaud coula dans sa gorge, lui procurant une sensation d’euphorie indescriptible.

Jugeant Zane à son goût, il lâcha son poignet et entoura de ses bras la taille de la jeune femme. Celle-ci ne le repoussa pas, entièrement à sa merci, incapable de penser à autre chose qu’à ce bien-être infini qui l’attendait dans ce monde si tranquille de la nuit éternelle…

- Douce chair qui n’attend que ma morsure. Venez à présent, rejoignez-moi dans les ténèbres…délaissez le monde des vivants et j’exaucerai votre désir d’un amour éternel et parfait…
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